Rappels historiques des origines

La danse orientale, (en arabe raqs al sharqi) comprenant le baladi (danse populaire), le sharqi (l'orientale) et l'intégration de styles folkloriques tels que le saidi, est aussi appelée danse du ventre. C'est un art ancestral, une danse à la gloire des femmes.

« La vie est comme une Ghaziya, elle ne danse qu'un instant pour chacun » (Proverbe égyptien).

La danse orientale (le terme danse du ventre est péjoratif car en réalité tout le corps travaille) ou baladi (terme utilisé chez les canadiens-français) est une danse originaire du Moyen-Orient et des pays arabes, dansée essentiellement par des femmes, mais aussi, de plus en plus dansée par des hommes à travers le monde.

En arabe, elle est appelée Raqs al sharqi (littéralement :danse orientale) et en turc Oryantal dansý, qui a donné le terme de danse orientale. Elle est reconnue comme l'une des plus anciennes danses du monde surtout dans les pays du Moyen-Orient (Liban , Égypte , Turquie , Irak) et du Maghreb (Tunisie, Maroc, Algérie…).

On pense que l'origine de cette danse remonte aux anciens rites de fertilité, associés à la fois à la religion et à l'ésotérisme. Très peu de sources valables d'informations sont accessibles sur le sujet, voilà pourquoi il existe autant de mythes autour de l'origine et de l'évolution de cette danse.

Au sens large, le terme désigne la danse orientale sous toutes les formes qu'elle connaît aujourd'hui.

Les Français ont découvert la danse orientale lorsque les soldats de Bonaparte débarquèrent pendant la campagne d'Égypte. Venant d'une société relativement puritaine, la moindre nudité leur était alors perçue comme un puissant aphrodisiaque. En voyant ces bassins de femmes se déhancher langoureusement, et ces sortes de tremblements généralisés -alors que l'Église de l'époque considérait la danse comme une marque du démon- ils firent une erreur d'appréciation et assimilèrent naturellement la danse orientale à une invitation à la prostitution, même si en aucun cas, elle ne fait partie de ce milieu.

Danse orientale
La danse orientale est traditionnellement dansée par les femmes, qui expriment par cet art leur féminité, leur vitalité, mais aussi leurs sentiments, joies et peines. Il en existe plusieurs styles, dépendant du pays d'origine, et aussi de multiples fusions émergentes notamment le style tribal. De façon générale, cette danse se caractérise par la dissociation des parties du corps (isolations) qui peuvent bouger indépendamment l'une de l'autre. Cet art compose aussi bien avec les rythmes saccadés que lents et fluides.

La pratique de la danse orientale, qui nous vient du Moyen-Orient, a fait son entrée en Europe et en Amérique dans les cabarets au milieu des années 1930 et années 1940, d'où est issu l'étincelant costume deux pièces brodé de pierres et de paillettes. Depuis ce temps, mais surtout depuis les années 1990, cette danse connait un essor fulgurant partout dans le monde.

Contrairement à ce que l'on peut penser, la danse orientale ne se limite pas à des mouvements du bassin. En effet, elle sollicite souplesse et tonicité du buste, des épaules, des bras, des mains, du bassin et du ventre. Elle permet de tonifier les cuisses, d'assouplir les articulations, de bien développer les abdominaux et d'entretenir le dos. Certains mouvements amples demandent une souplesse extrême du dos mais l'essentiel réside dans la contraction musculaire, si bien qu'on peut pratiquer cette danse à tout âge en fonction des limites de chaque danseuse ou danseur.


Sur la trace des Tziganes
Dans les villages égyptiens, on appelle une danseuse professionnelle une ghaziya (au pluriel, ghawazi). A l'origine, les ghawazi étaient des tziganes. C'est maintenant un terme générique qui désigne les danseuses en général, et non plus une tribu particulière ou des tribus comme autrefois. Le rôle important qu'ont joué les tziganes dans l'évolution des danses profanes se retrouve dans la langue turque où le vieux terme de danseuse (cengi) vient de cingene (tzigane).

En égyptien, ghawazi signifie envahisseur ou étranger, et il est vrai que les tziganes ont toujours vécu à la périphérie des villes et en marge de la société.


Les danses du Moyen-Orient (Égypte, Liban, Syrie)
Le cinéma égyptien a fait découvrir de grandes danseuses comme Tahia Carioca, Samia Gamal, Neima Akif pour les plus connues. Aujourd'hui, se produisent en Égypte et partout dans le monde Najwa Fouad, Fifi Abdou, Dina, Ketty "la française", Amani "du Liban" ou Samara "de Marseille"compagnie GHAZIA.



DINA - la contemporaine rebelle et sexy.
Dina est non seulement une danseuse orientale parmi les plus douées, mais aussi l’une des plus éduquées. Durant sa carrière de danseuse, elle a obtenu deux diplômes en philosophie, d’un niveau équivalent à une maîtrise. Elle a étudié le jour tout en dansant la nuit.

La carrière de Dina a commencé dans des groupes de folklore, dont Reda. Elle a débuté dans la danse solo à Dubaï, où elle est parvenue à éblouir le public avec ses spectacles. Ce succès lui a donné l’opportunité de signer un contrat avec les hôtels Sheraton et Marriott au Caire.

Elle conçoit la danse comme un art physique, qui combine la forme physique et les mouvements élégants de la danse. Dina consacre une grande part de son temps à faire en sorte que celles qui s’intéressent à la danse orientale égyptienne puisse l’apprendre et se produire en spectacles. Elle fait aussi la promotion de cette danse auprès du grand public au moyen de séminaires, de stages et d’événements dans le monde entier.
Fifi ABDOU doit-elle être présentée ? La reine de la danse orientale est admirée par des millions de gens en Orient et en Occident et également détestée par des millions de personnes qui trouvent son comportement provocateur et vulgaire. Fifi Abdou passe autant d' heure dans les tribunaux que sur scène. En conséquence, Fifi Abdu ne sort jamais sans ses gardes du corps. Son nom a été mentionné dans autant de scandales qu'il a été mentionné dans ses films, ses cassettes et se vidéos. La danseuse orientale égyptienne Fifi Abdu est aussi une femme d'affaires. Et d’affaires qui marchent bien…
Ali baba et les quarante voleurs dans lequel joue Samia GAMAL
Tahia CARIOCA, de son vrai nom Abla Muhammad Karim, est une danseuse et actrice égyptienne, née en 1915 au Caire et morte en 1999.

Parallèlement à sa carrière dans la danse orientale, Tahia Carioca a également tourné, au cinéma, dans plus de 120 films, à partir de son premier rôle, en 1935, dans La Femme et le Pantin.

Elle a également joué pour le théâtre puis, plus tardivement, pour la télévision, notamment dans des feuilletons s'apparentant à des soap operas.
Samia GAMAL - la légende en Egypte, de son vrai nom Zainab Ibrahim Mahfuz, née en 1924 à Wana, une petite ville égyptienne et décédée le 1er décembre 1994 au Caire est une danseuse égyptienne. Elle parvient à s'épanouir comme danseuse solo et introduisit un style d'improvisation plus libre dans la danse orientale. Samiaa y incorpora ensuite des éléments étrangers tels que leballet classique et la danse latino-américaine. Elle s’est mise à utiliser le voile pour danser, son professeur de danse classique, Ivanova, lui ayant appris à l’employer pour améliorer le maintien de ses bras. Samiaa Gamal fut aussi la première danseuse orientale à danser sur scène avec des chaussures à talons hauts. Elle a également joué dans de nombreux films.
Samiaa a rendu la danse orientale plus expressive et lui donna un statut plus respectable


18/08/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 29 autres membres